Onze analyses
Onze analysefiches die volgens een correct plan zijn uitgewerkt laten u toe snel de opgezochte informatie terug te vinden: definitie-fysiologie, referentiewaarden, responstijd, aanbevelingen, klinisch belang.
© 2019-Institut de Biologie Clinique
Alle rechten op reproductie, adaptatie en vertaling gereserveerd voor alle landen
Zoek naar een analyse
W
La fréquence des résultats positifs augmente avec l’âge.
Environ 75 % des cas de polyarthrite rhumatoïde présentent un test de Waaler-Rose positif. Cette positivité est rarement précoce, le plus souvent le test de Waaler-Rose ne devient positif qu’après 4 à 6 semaines de maladie clinique. L’intensité de la réaction semble être sans relation avec les signes cliniques.
Dans la pseudo polyarthrite rhizomélique, la spondylarthrite ankylosante et le rhumatisme psoriasique, le Waaler-Rose est habituellement négatif.
Dans les collagénoses et plus particulièrement dans la maladie lupique, le Waaler-Rose peut être positif.
On peut rencontrer un Waaler-Rose positif lors d’affections très diverses telles les atteintes hépatiques, les dysglobulinémies, certaines infections chroniques bactériennes ou parasitaires, lors de fibroses pulmonaires, et lors de néoplasies.
Remarque: Le RA Test latex et le Waaler-Rose sont deux réactions complémentaires, l’une est plus spécifique et l’autre plus sensible
Les antigènes principalement utilisés se rapportent à Salmonella typhi en Salmonella paratyphi A, B et C.
Le diagnostic sérologique repose sur la mise en évidence d’une augmentation minimale de quatre fois le titre initial, pour deux prélèvements espacés d’environ deux à trois semaines.
Les résultats sont fournis pour l’agglutination H et l’agglutination O. Un titre >1/80 pour l’agglutination O suggère chez un individu non vacciné une infection par Salmonella typhi ou paratyphi.
Les remarques suivantes sont à prendre en ligne de compte dans l’interprétation des résultats:
– l’agglutination O persiste moins longtemps que l’agglutination H, elle est aussi plus spécifique de l’infection récente.
– la vaccination provoque une augmentation des agglutinines O et H. Les agglutinines H peuvent persister de nombreuses années, les agglutinines O ne persistent que quelques mois à des titres élevés.
– une antibiothérapie efficace installée rapidement prévient l’augmentation des anticorps.
– les fausses réactions positives observées sont nombreuses : fièvre, malaria, septicémies à bacilles gram négatifs, désordres immunologiques divers, …
– ce test, qui date de 1896, n’est pas recommandé dans les pays à faible endémicité ayant accès à des laboratoires de bactériologie adéquats, capables de réaliser les cultures. Par ailleurs, des études récentes montrent que le test est également de performance médiocre dans les régions endémiques.
Y
– Y. enterocolitica 0:3
– Y. enterocolitica 0:9
– Y. pseudotuberculosis type 1
La mise en évidence d’une réponse immunitaire humorale spécifique vis-à-vis de ces antigènes est en général réalisée par une réaction d’agglutination.
Les titres > à 1/200 sont habituellement considérés comme significatifs d’une infection récente. Les taux résiduels peuvent persister plusieurs années après l’infection. L’intérêt du dosage des anticorps anti-yersinia se situe dans les contextes cliniques suivants:
– Formes abdominales: syndrome pseudoappendiculaire, adénite mésentérique, iléite terminale.
– érythème noueux, arthralgie, myalgie
– rarement: myocardite, septicémie
La réaction est assez spécifique.
Toutefois une agglutination positive avec le type O:9 peut être la conséquence d’une Brucellose.
Z
L’élément zinc intervient aussi dans le processus de stockage et de sécrétion de l’insuline ; il participe à la sécrétion d’enzymes digestives et à la sécrétion acide par les cellules pariétales de l’estomac. C’est également un antioxydant efficace.
75 à 88 % du zinc sanguin total se trouve dans les érythrocytes.
Dans le plasma, il est essentiellement lié à la préalbumine.
La zincémie est un bon indice des états de déficience avérées mais diminue dans les états infectieux et inflammatoires (une CRP >15mg/L est associée à une réduction de 10% du zinc plasmatique). La zincémie augmente après un exercice physique aérobique.
Mnémonique: ZINC
Libellé (F): Zinc
Unité: µg/dL
Délai de réponse (en jours): 1
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Coût : 2 EUR
Dernière modification 27/02/2023
H : 11 mg/jr
F : 8 mg/jr
Grossesse : 11-12 mg/jr
Allaitement : 14 mg/jr
Ces apports sont calculés sur base d’un rendement moyen d’absorption de 30% ; ces besoins sont nettement majorés chez les végétariens/végétaliens (réduction de l’absorption par le phytate contenu dans les enveloppes des céréales et légumineuses). De grandes quantités de fer prises en supplémentation peuvent réduire l’absorption du zinc.
Sources alimentaires riches en zinc :
Huîtres, viande de boeuf (4mg Zn/100 g boeuf), oeufs, produits laitiers, céréales et légumineuses.
Clinique
Le déficit chronique en zinc se traduit par des troubles de l’immunité (risque accru d’infections microbiennes et parasitaires) , un retard de croissance chez l’enfant, des altérations cutanées, des troubles de la vision et de l’odorat, une perte de l’appétit et du goût, une oligospermie, une alopécie, des retards de cicatrisation, des diarrhées ainsi que des troubles psychiques. Un statut en zinc bas pourrait également affecter le bon déroulement de la grossesse.
Etiologies
Apports insuffisants ou besoins accrus – groupes à risque de (sub)déficits
➢ Enfants prématurés
➢ Enfants nourris au sein et jeunes enfants
➢ Femmes enceintes et allaitantes
➢ Personnes âgées institutionnalisées
➢ Végétariens/végétaliens.
Pathologies responsables d’une carence en zinc
➢ Malabsorptions
➢ Insuffisances hépatiques
➢ Alcoolisme
➢ Insuffisance rénale
➢ Maladies parasitaires
Maladies génétiques
➢ Acrodermatite entéropathique (anomalie génétique
dans le transport actif du zinc au niveau intestinal)
Médicaments
➢ Inhibiteurs de l’enzyme de conversion
➢ Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II
EXCES
Les risques liés à un apport élevé sont faibles ; le zinc est un des métaux les moins toxiques. La principale conséquence d’une consommation excessive de zinc est une carence en cuivre (cuivre piégé dans les cellules intestinales) et une éventuelle intolérance digestive.
➢ Le déficit en zinc est une réalité dans certains groupes de la population (groupes à risque)
➢ Diverses interventions de santé publique ont démontré leur intérêt pour le traitement de la diarrhée aiguë et pour la réduction de la morbidité et de la mortalité, notamment par pneumonie, chez le jeune enfant. Les études sont moins claires par rapport à un éventuel effet du zinc sur des retards de croissance, le diabète de type 2, les infections respiratoires et le déroulement de la grossesse et de la lactation.
➢ Si la supplémentation est nécessaire, elle doit se situer dans une zone comprise entre 5 et 10 mg/jour chez l’adulte ( valeurs à diminuer chez l’enfant pour atteindre 2,5 à 5 mg/jour). Des doses plus élevées (20 mg/j) peuvent cependant être administrées sur de courtes périodes (quelques semaines/mois) pour normaliser des apports très insuffisants ou obtenir des effets pharmacologiques.
Les apports sont possibles sous forme de sels biodisponibles (acétate, citrate, gluconate, lactate, sulfate, picolinate, etc.).
➢ Cas particulier : l’insuffisance hépatique
L’administration de zinc améliorerait la fonction hépatique et diminuerait l’incidence de l’hépatocarcinome chez les patients atteints de cirrhose, au cours du suivi à long terme. Une étude récente montre qu’une concentration sérique de zinc supérieure à 70 µg / dL devait être maintenue pour obtenir de bons résultats cliniques .
➢ Le zinc est reconnu comme traitement de la maladie de Wilson (piégeage du cuivre au sein des entérocytes) à des doses de 50 à 75 mg/jour
IgG : absence : pas de contact
IgG : présence : contact ancien